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Cinq conseils pour vos sauvegardes et restaurations dans les environnements virtuels


La virtualisation gagne rapidement du terrain, en particulier parmi les petites et moyennes entreprises pour lesquelles le temps et l’argent sont toujours des considérations importantes et permet aux administrateurs des PME de « faire plus avec moins ». Elle apporte un gain significatif de temps, d’investissements et de main-d’œuvre dans tous domaines de l'entreprise. Dans le même temps, comme toutes les technologies, la virtualisation crée des difficultés qui peuvent rogner les économies réalisées et même dégrader la protection de l’infrastructure. Les spécialistes de la protection de données de proposent cinq conseils pour des sauvegardes et restaurations efficaces. Vous allez découvrir que la protection des données virtuelles peut être simple et peu coûteuse tout en étant efficace.

1. Minimisez la quantité de données à protéger

Vous pouvez réduire la quantité de données à sauvegarder, tout en vous assurant une restauration à 100 %, en utilisant des technologies qui filtrent et écartent les données non modifiées ou supprimées.  Les outils utilisant le suivi des blocs modifiés (CBT ) dans VMware éliminent la sauvegarde de certaines données superflues mais n’empêchent pas la sauvegarde et la restauration des données effacées. Cela est dû au fait que Windows utilise l’espace libre non utilisé pour stocker les fichiers supprimés. Ces données effacées ne sont éliminées que lorsqu’elles sont écrasées afin de faire place à de nouvelles données. Les machines virtuelles hébergeant des applications dont les données changent fréquemment peuvent contenir des gigaoctets de données supprimées. Malheureusement, ces fichiers sont considérés comme des blocs de données modifiés et les outils utilisant uniquement le CBT les sauvegardent aussi. Les temps de sauvegarde et de restauration sont ainsi plus longs que nécessaire et le réseau est surchargé.

Nous vous conseillons de choisir un outil qui ne sauvegarde pas les données supprimées. Vous pourrez ainsi sauvegarder plus souvent, et avec une granularité plus fine.

2. Maximisez la vitesse et le rendement de sauvegarde

Beaucoup d’administrateurs gèrent la protection des données des systèmes virtuels comme s’il s’agissait de systèmes physiques : l’efficacité de la protection des données virtuelles peut sérieusement en souffrir. Il n’est pas rare, par exemple, que l’on crée plusieurs VM sur un serveur sur lequel on n’aurait installé qu’une application physique. Les ressources du réseau sont ainsi restreintes, en particulier lors des sauvegardes et des restaurations. Les systèmes virtualisés sont différents des systèmes physiques et leur protection optimale fait appel à des techniques différentes.

Nous vous conseillons d’utiliser un outil permettant les sauvegardes et restaurations simultanées, afin d’éviter les encombrements. Il est en outre avantageux d’utiliser un outil proposant différentes méthodes de sauvegarde adaptable à votre environnement et qui impose une charge de travail réduite au minimum. Afin d’accroître encore l’efficacité du réseau et du système, choisissez un outil qui élimine la nécessité d’un serveur de sauvegarde en envoyant directement les images de sauvegarde vers le stockage cible ce qui réduit la charge sur le réseau en supprimant les étapes intermédiaires.

3. Conservez la flexibilité de vos options de restauration

Bien que les systèmes faisant appel à des agents aient des qualités, ce ne sont pas toujours les plus efficaces ni les moins coûteux pour les petites entreprises. Pour sauvegarder des systèmes virtuels avec en utilisant des agents, il faut habituellement préparer les VM pour restaurer une machine virtuelle entière. Il faut donc créer une nouvelle VM au moyen d’un clone ou d’un modèle, dimensionner correctement la mémoire et les disques, donner un nom correct à la machine et créer le nombre adéquat de disques virtuels.

La virtualisation offre de nombreuses options de restauration plus simples et plus puissantes. Choisissez un outil qui vous permette de restaurer une VM d’un simple clic, sans préparation. Cherchez-en un qui vous permette de restaurer facilement les fichiers au niveau fichier et de récupérer les objets d’applications. Organisez votre PRA de façon à pouvoir vous replier d’un simple clic vers une VM sur un serveur distant (sur site ou hors site), et assurez-vous que la réplication soit automatiquement inversée, afin de pouvoir synchroniser les changements et vous replier sur la source quand le site source devient site de sauvegarde. Ils restent des serveurs qui ne peuvent pas (encore) être virtualisés. Il est utile de disposer d’outils annexes, associés à votre outil de protection des données virtuelles pour assurer la protection des serveurs physiques.

4. Minimisez les pertes de performances

De nombreux administrateurs de sauvegarde gèrent la protection des données des machines virtuelles comme s’il s’agissait de systèmes physiques distincts. Autre exemple, ils déploient des agents de sauvegarde sur chaque VM et exécutent des tâches de sauvegarde pendant des créneaux définis, afin de ne pas réduire les performances d’activité du système. Les sauvegardes sont souvent exécutées en dehors des heures de forte charge de travail, habituellement la nuit. Cette approche est malheureusement lourde de conséquences pour les VM et leur hôte. Le système hôte doit supporter la charge de traitement supplémentaire et les augmentations de latence dues à l’occupation des entrées/sorties pendant tout le créneau de sauvegarde.

Nous conseillons d’utiliser une gestion dynamique des ressources pour libérer celles qui ne sont pas nécessaires. Quand les ressources ne sont occupées qu’en fonction des besoins, les processus peuvent partager celles qui sont limitées ou peu disponibles. Vous pouvez également réduire l’impact sur les performances en simplifiant votre infrastructure de sauvegarde, grâce à un outil flexible capable de s’adapter à la configuration de votre réseau (réseau local, réseau à distance, réseau de stockage), en transférant la charge des opérations de protection des données là où elle n’encombrera pas les réseaux indispensables à l’activité de l’entreprise. Pour des résultats encore meilleurs, choisissez un outil proposant différentes méthodes de sauvegarde proxy, sauvegarde directe sur cible, LAN-Free.

En réduisant l’impact des sauvegardes sur votre réseau, vos serveurs et vos applications, vous pourrez aussi faire des économies sur les frais de matériel et d’infrastructure.

5. Protégez-vous en fonction de vos besoins et de vos engagements de niveaux de service

Vos engagements de niveaux de service et vos infrastructures sont différents selon vos applications et données. C’est à votre solution de protection des données de s’adapter à vos besoins, et pas l’inverse. Votre outil de protection de données ne doit pas vous contraindre à des opérations qui pourraient interférer avec vos systèmes de production et vos réseaux. Vous devez pouvoir sauvegarder aussi souvent que cela est nécessaire pour atteindre le niveau de service convenu, afin de minimiser le travail et la charge sur vos systèmes de production et vos réseaux.

Il vous faut donc choisir un outil flexible, proposant un choix de réseaux et de méthodes pour la protection des données : sur réseau local (LAN), sur réseau à distance (WAN), sans serveur. Nous vous recommandons un outil de protection des données en base images, parce que les images sont très portables et peuvent être récupérées quand vous en avez besoin, pour un maximum d’efficacité. Nous vous conseillons de choisir un outil accompagné d’une licence évolutive, qui s’adaptera au mieux à votre environnement et vous coûtera le moins cher possible.

Enfin, choisissez un outil proposant différentes options d’architecture pour le déploiement : dans le réseau, directement vers la cible, iSCSI, fibre optique, ESX et ESXi. Vous vous assurerez ainsi la possibilité de configurer votre méthode de sauvegarde d’une manière rationnelle dans votre environnement.

Conclusion

En suivant ces cinq conseils, vous pouvez augmenter spectaculairement l’efficacité des sauvegardes et des restaurations dans votre environnement virtuel. Mais pour les appliquer, vous avez besoin d’un outil flexible et puissant de protection des données dans les environnements virtuels. Faites le bon choix.